Découvrez le contexte, les enjeux, les objectifs, les avantages et les inconvénients de la voiture électrique.
Depuis plusieurs années, la voiture électrique (VE) fait partie des symboles majeurs de la transition énergétique. Portée par les impératifs climatiques, les avancées technologiques et la volonté politique de réduire la dépendance aux énergies fossiles, elle est aujourd’hui au cœur des débats sur la mobilité de demain.
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Une adoption en forte croissance
Le marché de la voiture électrique connaît une progression spectaculaire. En effet, en juillet 2025, la part de marché des voitures électriques à batterie atteignait ainsi 15,6 %. Ce type de véhicule électrique affiche ainsi une progression de 39,1 %.
Source : Les Echos
Quels sont les objectifs de la France et de l'UE ?
La France et l’Union européenne (UE) se sont fixés plusieurs objectifs pour atteindre le zéro carbone en 2050 et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique :
- 2025 : baisser de 15 % d’émissions de gaz à effet de serre (GES) véhicules légers neufs de l’Union européenne, par rapport à l’objectif de 2021 (règlement UE 2023/851) ;
- 2027 : multiplier par 4 des bornes disponibles en France (loi LOM) ;
- 2030 : atteindre 66 % de voitures électriques parmi les véhicules vendus neufs et réduire de 28 % des émissions de gaz à effet de serre en France par rapport à 2015 (Stratégie nationale bas carbone - SNBC) ;
- 2035 : interdire les ventes de véhicules thermiques neufs (voitures particulières et utilitaires légers) programmée par l’Union européenne (règlement UE 2023/851) ;
- 2040 : interdire les ventes de véhicules thermiques neufs en France (directive CSRD) ;
- 2050 : décarboner totalement les transports terrestres français (SNBC).
Quels sont les défis environnementaux ?
Contrairement aux idées reçues, la voiture électrique n’est pas entièrement "propre". Si elle n’émet pas de CO₂ en usage, sa fabrication – et notamment celle des batteries – a un impact environnemental important. L’extraction de métaux comme le lithium, le cobalt ou le nickel soulève des questions éthiques, écologiques et géopolitiques.
Toutefois, sur l’ensemble de son cycle de vie, un VE reste nettement moins polluant qu’un véhicule thermique, surtout si l’électricité utilisée est d’origine renouvelable. Les efforts se multiplient pour développer des chaînes d’approvisionnement plus durables, recycler les batteries usagées, ou encore concevoir des batteries plus sobres en métaux rares.