Le taux d’effort énergétique permet d’évaluer la proportion de ménages en situation de précarité énergétique en France.
Le taux d’effort énergétique (TEE) représente la part de la facture énergétique annuelle d’un ménage par rapport à son revenu annuel. Estimé par le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, ce taux correspond à l’indicateur « brut » de précarité énergétique.
Comment est calculé le taux d'effort énergétique ?
En d’autres termes, un ménage est en situation de précarité énergétique si la facture d’énergie annuelle est supérieure ou égale à 8 % de son revenu annuel. Le ménage doit également appartenir aux trois premiers déciles de revenu par unité de consommation (UC), soit les 30 % des ménages les plus précaires. Ce dernier critère permet d’exclure les foyers disposant de ressources confortables.
En 2021, 11,9 % des ménages vivant en France, soit 3,4 millions de ménages, se trouvent en situation de précarité énergétique. Le taux d’effort énergétique a augmenté de 1,4 point par rapport à 2020.
Source : étude de l’Observatoire National de la Précarité Énergétique (ONPE) de 2023
Quelles sont les aides pour lutter contre la précarité énergétique ?
Créé en 2018, le chèque énergie est envoyé tous les ans aux ménages ayant un revenu très modeste. Ce chèque permet aux bénéficiaires de diminuer leurs dépenses énergétiques ainsi que le taux d’effort énergétique. Ainsi, celui-ci avait permis de diminuer le pourcentage de ménages en précarité énergétique de 11,7 % à 10,5 %.
Il est également possible d’utiliser ce chèque pour démarrer des travaux d'économies d'énergie de son logement. Celui-ci est cumulable avec d’autres aides financières à la rénovation énergétique telles que :
- Certificats d’économies d’énergie (CEE)
- MaPrimeRénov’
- Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)
- Taux de TVA réduit à 5,5 %
- Aides locales