Le terme « passoire thermique » (ou passoire énergétique) désigne un bâtiment qui consomme beaucoup d'énergie pour chauffer ses pièces, du fait d'une mauvaise isolation et d'équipements de chauffage peu performants.
À l'inverse, en été, certains logements ne retiennent pas la fraîcheur intérieure, on parle alors de "bouilloire thermique".
En résultent des factures d'énergie élevées (gaz, fioul, électricité, chauffage d'appoint, etc.) souvent synonymes de situation de précarité énergétique pour le ménage occupant.
Les pouvoirs publics souhaitent en finir avec ce type de logements énergivores, au moyen d'incitations financières à la rénovation (MaPrimeRénov', éco-prêt à taux zéro, prime énergie...). À la clé : plusieurs milliers d'euros versés pour réaliser des travaux d'isolation thermique sur les parois (toiture et combles, murs, planchers, fenêtres) ainsi que remplacer le système de chauffage par un équipement plus efficace (technologie à condensation par exemple).
Pour améliorer efficacement les performances énergétiques d'une passoire thermique, la meilleure option reste de réaliser une rénovation globale. Autrement dit, un bouquet de travaux adaptés et coordonnés, défini par un audit préalable.
Les passoires thermiques progressivement interdites à la location
En plus des aides financières mises en place par l'État, la Loi interdit peu à peu aux bailleurs de proposer leurs biens sur le marché de la location. Cette mesure entre en vigueur :
- En 2025 pour les passoires classées G au DPE
- En 2028 pour les classes F
- En 2034 pour les classes E
Si vous louez un logement mal isolé ou équipé d'une vieille chaudière, il est temps d'envisager des travaux !