L'installation de panneaux solaires sur un toit présente quelques risques dans le cas d'une pose en intégration, mais très peu en surimposition.
On distingue deux méthodes principales de pose de panneaux : en intégration ou en surimposition. La première consiste à enlever une partie de la toiture pour y intégrer les panneaux en remplacement. La deuxième consiste à installer les panneaux par-dessus le toit, sur des rails fixés au préalable.
Qu'est-ce que des panneaux photovoltaïques en intégration ?
En intégration, une attention toute particulière doit être apportée à l'étanchéité lors des travaux : après avoir retiré les éléments de la toiture nécessaires, le professionnel recouvre le trou avec une bâche étanche et isolante. Puis des cadres sont fixés au-dessus de la bâche, afin d'accueillir les panneaux par la suite. Tous ces éléments doivent donc être installés dans les règles de l'art, sous peine de présenter un risque pour l'étanchéité.
L'étanchéité permet d'empêcher toute infiltration d'eau dans le logement. Cette garantie est primordiale, puisque la toiture est la partie du bâtiment la plus exposée en cas de pluie ! De plus, une mauvaise étanchéité peut entraîner des problèmes d'humidité, de moisissures et endommager le logement.
Qu'est-ce que des panneaux photovoltaïques en surimposition ?
En surimposition, le danger est bien moindre. En effet, le chantier n'implique pas d'enlever des tuiles ou des ardoises. Sauf en cas d'une malfaçon ou d'une toiture déjà vétuste, les nouveaux panneaux solaires photovoltaïques n'altèrereront donc pas l'étanchéité.
Pour éviter une mauvaise installation de vos panneaux solaires, faites appel à un installateur certifié RGE (Reconnu Garant de l'Environnement). Cela vous permet également d'obtenir certaines aides financières, dont la prime à l’investissement (appelée aussi prime à l'autoconsommation).