La chaudière gaz est depuis quelques années considérée comme un chauffage trop polluant et n'est plus financée par les aides.
La technologie de condensation offre un gain de performance important aux chaudières gaz. Elle permet de gaspiller moins d'énergie que les modèles d'ancienne génération, y compris ceux à basse température.
Plus précisément, les chaudières à condensation exploitent une source d'énergie jusqu'alors négligée : la chaleur latente des vapeurs d'eau. Plutôt que de les rejeter, elles sont valorisées et servent à chauffer l'eau lors de son retour vers la chaudière, après son passage dans les radiateurs. Ainsi, le fluide gagne quelques degrés, qui sont économisés sur le fonctionnement de la chaudière. Moins de gaz consommé, c'est aussi moins d'émissions de CO2 dues à la combustion. La vapeur condense et retourne à l'état liquide avant d'être évacuée.
Un système de chauffage qui n'est plus encouragé par l'État
Bien que cette technologie confère au système un rendement élevé, souvent synonyme de très haute performance énergétique (THPE), le gaz reste une énergie polluante qui dégage de nombreuses émissions de gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2).
Les aides suivantes ne sont plus éligibles pour installer une nouvelle chaudière à gaz, même à très haute performance énergétique :
- MaPrimeRénov' : terminée depuis janvier 2023 pour une chaudière individuelle et depuis janvier 2025 pour une chaudière collective
- Prime CEE : terminée depuis janvier 2024 pour une chaudière individuelle et depuis janvier 2025 pour une chaudière collective
- Coup de pouce Rénovation globale en copropriété : l'installation d'une chaudière gaz n'est plus éligible depuis novembre 2024
- TVA à 5,5 % : terminée depuis janvier 2025